Ignorer la navigation

Les produits alimentaires PTEC octubre 2020

Tâche

Duración:
30.00

Associez chacun des textes suivants à la phrase qui correspond. Choisissez la réponse correcte à chaque parragraphe (1 à 8).

L'item 0 est un exemple.

Attention: il y a deux phrases en trop, qui ne correspondent à aucun texte.

Vous obtenez 1 point par réponses correcte; 0 point par réponse non donnée ou incorrecte.

 

 

LES PRODUITS ALIMENTAIRES

           

0. Exemple : À chacun son assiette!

Comment réunir autour d’une même table votre fille végétarienne, un ami converti au sans gluten, une nièce crudivore ? En cette époque de fêtes, les repas peuvent virer au casse-tête face aux régimes et modes alimentaires qui font de plus en plus d’adeptes

Qu’elles soient motivées par des raisons médicales, éthiques, nées en réaction à des scandales alimentaires, ces tendances « sans » (viande, gluten, lactose, sucre, sel, gras, etc.) et bio gagnent toujours plus d’adeptes occidentaux.

1.

Déversés dans les rayons et les distributeurs automatiques depuis les années 1980, les aliments ultratransformés ont fini par remplacer, dans bien des familles, la soupe de légumes faite maison et la cuisine traditionnelle. Les gens croient se nourrir, ils se remplissent. Le corps ne trouve pas ce dont il  a besoin pour garder la santé. Pour ces denrées mutantes, responsables des kilos de graisse sur le ventre et des teints sans éclats, Anthony Fardet a trouvé un nom, anglais – car le phénomène est international : fake food.

2. .

Des infusions détox, des margarines qui stabilisent votre taux de cholestérol, des décoctions   « anticancer » ou encore des granulés qui aident à trouver le sommeil… Les supermarchés regorgent de ces produits dont les étiquettes vantent les vertus pour notre bien-être et notre santé. Des mérites très hypothétiques : la plupart de ces affirmations reposent en réalité sur du vent, dénonce Foodwatch, qui épingle ce jeudi 21 mars une vingtaine de produits.

3.

C’est un acronyme encore peu connu, sauf des consommateurs les plus vigilants. Pourtant, les AUT (aliments ultratransformés) ne sont pas une menace en l’air, mais un vrai risque pour notre santé. Selon une étude scientifiques française publiée et qui porte sur une cohorte solide, augmenter la consommation de produits ultra-transformés de 10% aggrave le risque de mortalité de 14%. Même si ces données méritent d’être consolidées, elles ont le mérite de montrer qu’il existe un lien incontestable entre AUT et mortalité.

4.

« On vous l’avait bien dit ! », les détracteurs de l’agriculture bio se sont jetés sur l’information sans discernement. Une étude, relayée sur les radios et télés, nous alertait à pleins poumons : Le bio ? Attention danger ! Le magazine mettait en cause plusieurs produits, essentiellement des laits, œufs pâtes à tartiner et huiles d’olive. Des traces de dioxines, PCB, phtalates et autres perturbateurs endocriniens y avaient été décelées en très faible quantité… Bigre ! Le bio ne serait-il donc pas sans tache ? Eh bien non.

5.

Autrefois aliment des pauvres, le sarrasin a le vent en poupe en France où cette fleur dépourvue de gluten et ne supportant pas de pesticides est revalorisée dans des plats exotiques, souvent inspirés du Japon, jusque dans la cuisine gastronomique.

La plante originaire de Chine n’a été introduite en Europe qu’au Moyen-Age après un passage par le Russie, où le sarrasin est toujours aujourd’hui consommé en bouillie ou en accompagnement de viandes ou de champignons. Elle a de quoi séduire les sportifs, allergiques, diabétiques et adeptes d’un mode de vie sain.

6.

En général, quand on achète du bio, c’est par souci de préserver sa santé, ou bien celle de la planète, ou bien les deux. Et pourtant, les consommateurs qui optent pour les fruits et légumes bio dans un supermarché ordinaire mettent souvent les deux en péril…Pas parce que le label AB qui les orne serait moins exigeant que celui qu’on trouve partout en France, mais à cause de leur conditionnement – généralement une barquette en polystyrène expansé enrobé d’un plastique transparent.

7.

Additifs, résidus de pesticides ou encore mycotoxines : ce sont les ingrédients secondaires présents dans la plupart des pains vendus en France, a révélé « 60 Millions de consommateurs », tout en précisant que les quantités détectées respectent, dans la plupart des cas, les limites réglementaires. Des traditionnelles baguettes au pain de mie, en passant par les meules, les pains boules ou encore les sans gluten, le magazine a testé au total 65 références vendues dans des boulangeries artisanales, des franchises et des grandes surfaces. Le verdict : « plus de la moitié » du panel présente des résidus de pesticides.

8.

Du bio à prix coûtant, c’est le tour de force réalisé par Vrac (Vers un réseau d’achat en commun). L’association permet aux habitants les plus modestes d’acheter des produits bio, et pour la plupart locaux, à des prix plus bas que dans les grandes surfaces. Chaque mois, les 1 000 familles adhérentes peuvent faire leurs achats dans une épicerie éphémère ou passer commande par mail. Vrac est déjà présente dans 13 quartiers de la Métropole.

www.nouvelobs.com

Activer le JavaScript