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La Signature et les conséquences

La Signature de l’Armistice à Rethondes

Le 11 novembre 1918, dans la forêt de Compiègne, dans un wagon stationné à Rethondes, les représentants des Alliés, dont le maréchal Foch, et ceux de l’Allemagne signent l’armistice. Ce document impose à l’Allemagne des conditions très strictes : le retrait immédiat de ses troupes des territoires occupés, l’abandon de son matériel militaire, et la libération des prisonniers de guerre alliés. Les termes de l’armistice sont un prélude aux négociations plus larges qui se tiendront lors du Traité de Versailles, signé en juin 1919, qui imposera des réparations financières considérables à l’Allemagne.

L’armistice entre en vigueur le même jour, à 11 heures du matin. Partout en France et dans les pays alliés, les cloches des églises sonnent pour annoncer la fin des combats. C’est le début d’une période de soulagement et de deuil, car bien que la guerre soit terminée, le nombre de vies perdues et les destructions matérielles laissent des cicatrices profondes.

Conséquences de l’Armistice et du Traité de Versailles

La signature de l’armistice et le Traité de Versailles redessinent la carte de l’Europe. L’Empire allemand, l’Empire austro-hongrois, l’Empire ottoman et l’Empire russe sont démantelés, donnant naissance à de nouveaux pays comme la Pologne, la Tchécoslovaquie, et la Yougoslavie. Le traité de Versailles impose également à l’Allemagne des clauses de désarmement, des pertes territoriales et des réparations économiques. Ces conditions sont perçues comme humiliantes par le peuple allemand, ce qui crée un climat de ressentiment qui sera exploité par des mouvements nationalistes, menant ultérieurement à la montée du nazisme et à la Seconde Guerre mondiale.

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