DESDE EL MAR de José Fernández Ríos. C/Ricardo Ortega (Instituto Monterroso)
DESDE EL MAR (AMALIA GARCÍA ROMERO C1)
La peinture est développée sur deux façades à angle droit, et représente un thème très marin : à gauche, le retour au port d’un bateau (« Le Monterroso », comme le lycée), ses voiles gonflées par le vent, qui soulève également des vagues, pas menaçantes, mais qui rappellent à l’observateur la force de la mer, ainsi que le travail acharné des pêcheurs. À droite et au fond, la terre : la ville, qui s’étend allongée au pied de l’imposante montagne, qui semble atteindre les nuages ; et, au premier plan, plus près de l’observateur, une tour qui nous rappelle les armoiries de la ville.
Tout l’ensemble est couronné par un ciel bleu profond qui, au-delà des nuages, produit l’effet de se continuer dans le vrai ciel.
Son auteur, le peintre José Fernández Ríos, toujours avec son style hyper réaliste, a embelli d’autres coins d’Estepona avec ses œuvres : « Día de pesca ou Journée de pêche» dans la rue Terraza (Barriada Isabel Simón) ; « Regando el jardín ou En arrosant le jardin» (Avda. Andalucía) et « Reflejos del jardin ou Reflets du jardin » (face au Parc Botanique ou Orquidario) sont mes préférées.
Chaque jour, quand en sortant de la ville je prends la route de retour chez-moi, j’ai l’occasion d’admirer « Desde el mar », et cette peinture me fait toujours penser à un de mes poèmes préférés de Baudelaire : « Homme libre, toujours tu chériras la mer… » ; mais aujourd’hui, tandis que j’écrivais ces lignes, c’est « Le beau navire » (aussi métaphorique soit-il) du poète impeccable qui a jeté l’ancre dans mon cerveau : « Je veux te peintre ta beauté », mais il n’est pas facile de trouver le mot juste.